8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 12:11

Beaucoup d'autres activités depuis le 18 mai, dont une sortie nocturne pour l'écoute des oiseaux, avec la société de Sciences naturelles ...le temps difficile qui oblige à reporter des dates...d'où le retard pour ce compte rendu.

Thème : flore des près de fauche - flore des landes (nommées "pelouses sèches")


La fleur reine du moment : l'orchis pyramidal, qui s'épanouit en plein pré, ne craignant pas la concurrence, tout comme sur les landes, si elles ne sont pas trop sèches. Sur cette photo, allure d'un pré de fauche avec orchis pyramidal, ophrys abeille, trèfle lupuline et gaillet blanc.

Les prés de fauche.
Le foisonnement commence dans les prairies naturelles, et l'une d'entr'elles est particulièrement remarquable pour sa beauté, et parce qu'elle se fait rare, compte tenu des fauches précoces qui ne lui permettent pas d'avoir le temps de se reproduire, ou parce qu'elle donne un tribut à l'utilisation des désherbants : le glaïeul des moissons :

Il était en floraison dans un pré de fauche tardive, sur une bordure de champ de blé, en bord de chemin. Il commençait à peine sa floraison sur un pré de pâture. Malheureusement dans ce pré, où nous retardions de mettre les brebis, ce sont les chevreuils qui l'ont trouvé, laissant peu de fleurs éclore !
Une autre fleur se raréfie pour les mêmes raisons, bien qu'elle ait été fort appréciée par le passé, pour son odeur suave dégagée à la tombée du jour : le réséda, aux petites fleurs jaunes :


A côté de ces retrouvailles bienheureuses, une flore discrète qui mérite l'attention :

Le Géranium herbe à Robert qui préfère les bordures ombrées,

Le Géranium rotondifolia (à feuilles rondes) qui supporte le soleil,

Le gaillet blanc, ou caille lait blanc (car il servait à faire le caillé), au feuillage fin, odorant à la tombée du jour, qu'il ne faut pas confondre avec le gaillet gratteron, qui est lui, urticant, envahissant et non parfumé.

Et les vesces en fleurs, qui colorent discrètement les prés.

Pour faire la transition le long du chemin menant aux pelouses sèches, les lisières forestières fleurissent aussi :

L'églantier en fleurs, en attendant de produire ses baies comestibles en gelées, à l'automne : les cynorhodons...

et le chèvrefeuille des bois au parfum envoûtant.

Orchidées et flore laté-méditerranéenne des pelouses sèches.

Les orchidées remarquables du moment sont l'orchis pyramidal, et l'ophrys abeille qui commence sa floraison, à cette date. Ces orchidées se rencontrent aussi bien dans les prés fauchés un peu tardivement, que sur les landes pacagées. Et d'autre part, la platanthère bifolia et les sérapias qui sont plus spécifiques des landes non exploitées.

















orchis pyramidal, ophrys abeille, belles orchidées, nombreuses cette années, dans les prés de fauche et les landes pacagées.

Flore d'une lande pacagée, donc pas trop sèche : platanthère bifolia, orchis pyramidal, trèfle lupuline, renoncules...

mais aussi marguerites et sérapias

sérapias lingua.(voir aussi photo dans l'annonce de la balade)



En ce qui concerne les pelouses sèche
s proprement dites, plusieurs espèces d'orchidées fleurissaient encore : ophrys araignée, ophrys bécasse, ophrys mouche, orchis brûlés, (voir précédent compte rendu), mais la nouveauté était dans un fleurissement très continu de platanthères bifolia, dominant de leurs hampes le tapis des petites plantes de type laté-méditerranéennes :

platanthère bifolia

le cortège laté-méditerranéen de l'époque : hélianthèmes blancs (voir préc.C.R.), fumana couché (petite plante de la famille des cistes, comme les hélianthèmes), lins blancs, coronilles, et plumets (stipa pennata, qui sert encore aujourd'hui à réaliser du papier de luxe) :

fumana couchée

lins et coronille


plumets ondoyant au moindre souffle de vent (voir aussi la photo d'accueil du blog)




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