4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 14:49
Orchis militaire

Ce petit bilan sera commun pour les balades réalisées en 2019. Toutes les fleurs rencontrées ne seront pas illustrées par des photos, car beaucoup sont déjà sur ce blog. Vous les retrouverez en allant sur les articles des éphémérides de chaque mois des années précédentes. (voir les rubriques en haut, à droite de ce texte).

Pour illustrer, j'ai choisi ce qui était un peu particulier à cette année, ou de vous ajouter celles que nous avons croisées, mais un peu trop tôt (à peine en bouton), ou en train de faner. (Malheureusement, les photos de 2019 sont moins bonnes, car mon appareil précédent m'a lâché).

L'Orchis militaire qui est mis en vedette n'est pas une orchidée rare, mais c'est une nouvelle venue qui s'est implantée en bordure du site des Orchis élevés. Ces derniers sont en régression ces dernières années. Ces 2 orchidées demandent un milieu plutôt humide, et c'est ce dont ont souffert les Orchis élevés, après leur floraison, les années précédentes (au moment où ils reconstituent leur bulbe pour l'année suivante). Nous verrons si les "militaires" réussissent à se maintenir !

Orhis militaire de près

Une autre petite histoire amusante que je voulais vous rappeler, est celle du joli papillon Azuré bleu céleste, que nous avons vu folâtrer sur les pelouses calcaires (les landes). Elles sont bien éclairées de jaune par les fleurs de l'Hippocrépis comosa, plante petite et discrète, mais qui a l'avantage de servir d'hôte aux chenilles de l'Azuré. Ses chenilles de fin de saison sont hébergées par des fourmis, qui les mettent à l'abri (en échange d'un peu de miellat), puis elles sortent de la fourmilière au printemps.

Orobanche et Hippocrépis comosa

Voici donc un tapis d'Hippocrépis, avec des Orobanches que nous avons pu voir.

Autre particularité d'une balade de l'année : une belle floraison de Lathyrus silvestris, dans une petite doline un peu secrète. Cette plante n'a rien d'exceptionnel, on peut en observer sur certains talus, mais en ce coin, elle était un peu la reine du moment.

Lathyrus silvestris

Cette plante est une légumineuse, qui enrichit le sol en azote.

Pour terminer, je vous importe les photos de plantes que nous avons rencontrées, mais un peu tôt ou un peu tard pour en voir les fleurs.

Et je vous conseille d'aller retrouver dans CATÉGORIES toutes les autres rencontres dans les compte-rendus ou calendrier des activités, des années précédentes.

Digitale lutea
Epipactis de Müller

 

Miroir de Vénus

 

Digitales lutea en fleurs
Digitale lutea

 

22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 17:40

chèvrefeuille-maison

Fleurissement splendide pour ce chèvrefeuille, attaqué par les pucerons l'année précédente, et sur lequel se sont reproduites les coccinelles (voir l'article).

 

L'année a donc été précoce, bien que l'hiver ait été plutôt froid et long...(3 périodes de neige avec de petites gelées), mais il a aussi été lumineux, ce qui explique peut être l'avance de la plupart des fleurs. La vigne, par contre, dont la précocité dépend en partie de la température du sol, était plutôt en retard au printemps.

 

Nous parcourerons très brièvement l'année dans ce bilan, car je ne remettrai pas les photos de fleurs que vous pouvez trouver dans les articles des années précédentes. Seules quelques nouveautés dans cet article, et 2 ou 3 photos meilleures que les précédentes.

 

La première nouvelle de l'année, une petite plante à bulbe de sous-bois, apercue il y a quelques années, puis perdue :

 

Scilla bifolia groupe

Scilla bifolia en groupe, le 13/3/2011

 

Scilla bifolia8

Scilla bifolia de près

 

Au contraire des Scilla peu répandues, les carex couvrent les larges étendues des landes marneuses sur lesquelles elles se plaisent, pour le plus grand bonheur des brebis qui en faisaient leur complément de verdure, apprécié en particulier l'hiver et en début de printemps :

carex-en-fleurs

 

carex-fleur-macro

Carex en fleurs de près, au 23/3/2011

 

Pour rappel, car je n'ai jamais pu vous les montrer, mais vous trouverez d'autres photos et explications plus haut :

 

Lathrea clandestina2

Lathraea clandestina, en son milieu de prédilection : bord de ruisseau, pousse en s'alimentant d'une souche

 

Lathrea clandestina

Lathraea clandestina, de près, le 23/3/2011

 

Et puis, quelques incontournables de la même époque : violettes et pervenches :

 

violettes-touffe

Touffe de violettes, 23/3

 

pervenches ombre

Pervenches sur un talus à l'ombre, 23/3

 

 

Cet article n'est pas terminé, car je voudrais vous parler des tulipes d'Agen et en prendre un peu le temps.

Puis, vous aurez quelques mots sur l'année 2011 en général.

 

Reprenez donc cet article en fin de semaine pour avoir la suite.

 

L'article suivant sera un article d'agro-écologie, consacré à la sauvegarde du petit crapaud accoucheur (celui qui joue de la flûte dans les pierres, aux douces soirées de printemps et d'été).

 

Avant les beaux jours, vous aurez aussi un article sur les expériences de fabrication et d'application des peintures naturelles aux terres (pour boiseries extérieures).

 

18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 22:53

Le blog n'a pas été alimenté pendant un an, car je voudrais vous offrir une autre présentation et des contenus élargis...

Mais réflexion et mise au point demandent du temps, et entretemps, se glissent des publicités inopinées et des plus étonnantes, si on met en rapport le contenu du blog et celui des publicités !

 

 

 

J'ai annoncé les balades botaniques directement par mail, à ceux qui sont sur la liste, et je n'ai pas souhaité ajouter encore les compte-rendus sur le site : vous pouvez retrouver les fleurs dans les compte rendus des années précédentes, à la même période.

Ceci, d'autant plus que l'année a été difficile pour les fleurs sauvages : elle a été particulièrement sèche et les floraison ont été écourtées.

 

Mais une partie des sujets annoncés, qui sont des sujets de fond, n'ont pas encore été traités réellement. C'est à ceux ci que je pense, tout en gardant un aspect "éphémérides" qui plait tant à ceux qui n'habitent pas sur place.

 

Et pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur les peintures extérieures sur bois à réaliser soi-même, un petit compte rendu de première expérience....

A bientôt, donc...

27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:20

orchis moucherons

Une des stations d'Orchis moucherons

orchis moucherons B

 

Les années se suivent et ne se ressemblent pas, et c'est bien. Nous avions eu une fin de printemps très sèche, l'an dernier, et la sauvegarde des belles stations d'orchidées tardives était à craindre.

Pas de problèmes, les orchis moucherons, appréciés car parfumés, ont fleuri, certes plus petits, mais aussi nombreux...et bonne nouvelle, comme il a bien plu cette année en fin de printemps, ils ont pu reconstituer un gros bulbe pour l'an prochain : ils seront superbes !

Moins de compte-rendus cette année, moins d'annonces, car elles vous sont envoyées directement par internet : je ne double plus par une annonce sur le site.

Des balades un peu moins régulières aussi, car le temps a été moins sûr, et parce que certaines ont été réservées à des activités de stage, dont une sur un stage de photos "macro" de fleurs.

Les compte-rendus n'ont pas été publiés, car les photos des années précédentes vous montrent pratiquement tout...pourquoi recommencer ? Vous pouvez vivre les saisons en recherchant dans les compte-rendus des années précédentes sur ce site (cherchez dans les catégories d'articles, listées à droite).

 

Cependant, comme chaque année, de nouvelles découvertes se font jour, et je vous  fais partager ici en bloc celles de 2010 :

 

orchis hô pendu

 

L'orchis homme pendu (lors du stage photo du 29/5/2010)

 

orchis homme penduOrchis l'orchis homme pendu

 

En sortant un tant soit peu de Pech Bely, dans un fossé humide, l'Orchis militaire :

 

orchis militaire (fossé Montaigu)

 

orchis militaire

 

Orchis militaire, fossé près de Montaigu de Quercy, le 26/5/2010

 

Une autre découverte très agréable, celle de Phalangères, non plus Phalangium ramosum, que nous admirons début juillet à Pech Bely, mais Phalangium liliago, qui lui ressemble beaucoup, mais qui a l'avantage de fleurir 6 semaines plus tôt. Ces jolies liliacées si fines nous ravissent donc par 2 fois par an ! Ceci est d'autant plus plaisant que, elles aussi, ont besoin d'un peu de pluie pour refaire du bulbe, et si une variété souffre d'une période de sécheresse au moment de la floraison, l'autre risque d'avoir plus de chance.

 

phalangium liliago

 

Phalagium Liliago, sur la route de Saux le 20/5/2010

 

phalangium liliago près

Phalangium Liliago

 

Pour continuer sur une image plus rare, voici une sauge rose (leur couleur habituelle, vous vous souvenez...c'est...

bleu profond !)

 

sauge rose

 

 

Pour terminer cet article, une petite photo de scabieuse "habitée" : les insectes l'aiment tant...et ceux-ci pourraient faire l'objet de photos et de descriptions l'année prochaine....

 

scabieuse 2 insectes

 

 

Et pour clôre, 2 variétés de chardons en bouton et en fleur :

 

 

 

chardon bouton

 


chardon fleur

 

La semaine prochaine, un petit article d'agro-écologie qui vous amusera, et une devinette qui vous permettra de développer vos talents d'observateur...